Les compagnies maritimes doivent optimaliser leurs « network »
Depuis plus de 10 ans (crise de 2008), les compagnies maritimes ne parviennent pas à sortir la tête de l’eau. Si le business était terriblement rentable avant la crise, les dettes n’ont fait que s’accumuler depuis. La récente faillite de Hanjin nous a rappelé la précarité de ce secteur d’activité.
La surcapacité (plus d’offre que de demande / TEU) a fait chuter les tarifs depuis la crise financière. Cette diminution du chiffre d’affaire a empêché les compagnies maritimes de profiter des bénéfices liés aux investissement dans la réduction de couts, à savoir ; les mega-vessels, les alliances / vessels sharing, le slow streaming etc…
L’equation est simple, il faut continuer les efforts sur la réduction des couts tout en maintenant une pression pour avoir des taux de fret le plus élevé possible. Les alliances, les économies d’échelles sur les acquisitions permettront sans doute d’y arriver. Les 3 alliances représente près de 77% de toute la capacité de transport maritime conteneurisé. Ces alliances doivent rester solide, et continuer leurs efforts.
Mais comme le souligne un analyste, « à trop vouloir réduire les couts, on risque de réduire la qualité du service, par manque d’innovation, de staff customer service, de visibilité etc… ce qui, en plus de la satisfaction des clients, peut entrainer des couts encore plus importants que ceux économisés en « réparant » les erreurs… »
Sources et info ; Supply247