Ainsi, la demande pour ses services d’approvisionnement n’a cessé de croitre. Résultats : les recettes de son fret maritime enregistrent 3% de plus qu’à la même période l’année dernière. De même, les recettes de terminal ont augmenté de 13%. Seul le revenu logistique a très légèrement décru : moins d’1%.

La guerre économique ne manque cependant pas d’inquiéter les experts : si Trump décide d’appliquer comme il a promis de le faire des tarifs douaniers supérieurs à ceux actuels sur certains produits en direction et provenance de la Chine, tels les habits ou l’électronique, cela pourrait porter un coup dur au commerce. Une baisse de croissance d’1% du commerce mondial est anticipée ; le FMI anticipe un pourcentage plus élevé si la guerre économique venait à s’empirer.

Cependant, avec les tarifs douaniers actuellement d’application, les importations depuis la Chine sont déjà en baisse. La solution a été trouvée d’aller chercher ailleurs : au Vietnam, en Corée, en Thaïlande, en Inde et même au Mexique. La demande de transport maritime, quant à elle, comme on l’a vu, n’a pas diminué.

Maersk, de son côté, teste des épurateurs et poursuit la modernisation de ses navires. L’entreprise danoise signe également des contrats pour l’approvisionnement en carburant à faible teneur en soufre. Cela ne sera certes pas sans incidence sur les résultats du second semestre, mais l’entreprise se dit préparée pour les mois à venir.