14 February 2017

Des milliers d’emplois menacés à l’aéroport de Zaventem

Des milliers d’emplois menacés à l’aéroport de Zaventem

Des milliers d’emplois liés au transport aérien sont menacés à l’aéroport de Zaventem: suite aux nouvelles normes sonores bruxelloises, plusieurs milliers de travailleurs actifs à l’aéroport de Zaventem voient leur emploi menacé.

En effet les compagnies aériennes, qui ont déjà payé plus de 1.000 amendes en 2016, pourraient désormais avoir à en payer plus de 7000 en 2017. En difficulté financière, le secteur ne pourrait supporter cette nouvelle charge et risquerait de réduire ses activités à Zaventem pour desservir les aéroports étrangers. D'après l'administrateur délégué de l'aéroport de Zaventem, les amendes peuvent s’élever jusqu’à 62 000€ pour certains vols. A ce petit jeu, il risque de n’y avoir que des perdants.

A elle seule, Ryanair pourvoit 2000 emplois à Zaventem et 4500 à Charleroi. Elle est, en termes de parts de marché (28%), la première compagnie aérienne en Belgique. Ryanair a annoncé le 7 février 2017 ne pas vouloir investir davantage à Brussels Airport. La raison principale vient des amendes qu’elle pourrait avoir à payer, d’autant que durant les dernières années, elle a déjà consenti de nombreux efforts dans la réduction des bruits causés par ses avions en réduisant de 93% ses nuisances. Les futurs investissements de Ryanair devaient servir à créer de nouvelles ligne et transporter 1 millions de voyageurs en plus à partir de Zaventem. Selon le patron de Ryanair, pourtant : « tout n’est pas perdu pour l’emploi à l’aéroport de Zaventem pour le moment ».

Que doit-on en penser ? 

Premièrement, les hommes politiques doivent prendre leurs responsabilités. A l’heure où l’on parle d’insertion pour les jeunes bruxellois par le travail, l’aéroport de Bruxelles représente une opportunité formidable avec la création de dizaines de milliers d’emplois.

Deuxièmement, la pollution sonore liée à l’aéroport a déjà été nettement réduite ces dernières années (les avions font moins de bruit), et les bruxellois qui vivent dans la capitale savaient (à 95% d’entre eux) qu’ils seraient survolés par des avions en achetant leurs habitations.

Enfin, il ne faut pas se fier aux discours simplistes de certains élus ou d’organisations qui ont fait de la problématique du survol de Bruxelles leur gagne-pain ou objectif de campagne ;

-          Non, il n’est pas possible de dissocier le transport de fret (cargo) du transport passagers ; tous les vols passagers (à l’exception de Ryanair) transportent du fret.

-          L’aéroport de Zaventem est une entité fédérale, ce n’est donc pas un aéroport « flamand ».

-          Les avions doivent décoller/atterrir en fonction des vents dominants, on ne peut donc pas les faire décoller/atterrir n’importe où.

-          La Belgique est un des pays les plus denses d’Europe, il est donc difficile de ne rien survoler.

Pour finir, en soutien aux employés de Zaventem, nous avons signé la pétition « let us keep our airport jobs ». Et nous vous invitons à faire de même. Car le maintien et le respect des emplois nous importent au plus haut point chez TL Hub.

Pour soutenir comme nous les employés de Brussels Airport signez la pétition sur www.keepourairportjobs.be

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