Les chiffres clés de la mobilité en Belgique montrent l’essor des utilitaires légers
La fédération des importateurs Febiac a publié un “Automotive Pocket guide” avec les chiffres clés sur le secteur. Celles-ci montrent entre autres que le nombre d’utilitaires légers (-3,5 t) a augmenté de 39,5 % depuis 2010, passant de 594 750 à 829 417 unités. En 2020, les véhicules utilitaires légers représentaient 10,5 % de la flotte totale.
Alors que 52 509 nouveaux utilitaires légers ont été vendus en 2010, leur nombre a augmenté à 71 312 l’année dernière, et même 81 219 au cours de 2019, une année “normale” non-Covid. En termes de propulsion, peu de choses ont changé ces dernières années. Le diesel reste le plus populaire, avec une part de 91,4 % de tous les véhicules utilitaires légers immatriculés. En 2010, ce taux était de 93 %. La part de l’essence est passée de 4,8 % à 6 % et les autres types de propulsion (CNG, électrique, GPL) sont restés pratiquement au même niveau, à 2,5 % (2,2 en 2010). Parmi les voitures particulières, on observe une nette évolution et, pour la première fois, on compte davantage de véhicules à essence (49,7 % contre 38,3 % en 2010) que de voitures diesel (46,2 % contre 60,6 % en 2010).
Infrastructures routières et de charge
En termes d’infrastructures, avec 659 km par 1 000 km², la Belgique possède le réseau ferroviaire, fluvial et autoroutier le plus dense de l’UE, suivie du Luxembourg et des Pays-Bas. Cela fait du BeNeLux l’un des plus importants centres multimodaux de l’UE.
En ce qui concerne les stations de recharge, nous sommes à la traîne, avec 8 482 stations de recharge publiques, dont seulement 476 ont une capacité de plus de 22 kW. Cela signifie que la Belgique obtient un score moyen dans l’UE et inférieur à celui de nos voisins. Les Pays-Bas, par exemple, ont 5 à 6 fois plus de chargeurs lents et de chargeurs rapides par habitant et par km2.
21,4 milliards d’euros
Autre chiffre frappant : l’ensemble du parc de véhicules a rapporté à l’État belge pas moins de 21,4 milliards d’euros de recettes fiscales en 2019.Les 2/3 de cette somme proviennent des taxes sur les carburants. L’électrification du parc de véhicules aura donc un impact au niveau fiscal…